En cette période estivale beaucoup d’entre nous partirons effectuer quelques plongeons dans les eaux bleues de la mer. Seulement, avec les actualités quelques peu bouleversantes de ces derniers mois, une inquiétude est apparue chez certains. Sera-t-il possible d’éviter les requins ?
Cette question est troublante mais vous ne voyez peut-être pas le rapport avec la cosmétique… Pourtant (étrangement) la question est tout aussi légitime dans le monde de la beauté. Cela dit, elle est tout de même moins anxiogène.
En épluchant les listes INCI de vos produits de beauté préférés, vous êtes peut-être déjà tombé sur l’ingrédient « squalane » ou « squalene » (dont le squalane est dérivé).
Il s’agit d’un émollient aux capacités adoucissantes et hydratantes qui mime certaines caractéristiques du sébum (dans lequel il est naturellement présent). C’est aussi un très bon conditionneur capillaire. Léger, soyeux, fin, il protège la peau et les cheveux sans les graisser.
Mais… vous aurez deviné à son nom qu’il est extrait des requins. Plus précisément, il est puisé de leur foie.
La pêche aux requins pour récupérer l’huile de leur foie constitue une véritable menace, car elle est particulièrement gourmande. Les squales doivent mourir par milliers pour alimenter un seul laboratoire fabriquant. L’association Bloom estime à plus de 3 millions le nombre de requins tués pour leur foie.
Heureusement, il y a des alternatives. En cosmétique végétale et biologique, vous trouverez bien du squalane, mais celui-ci est obtenu à partir d’huile d’olive. Les caractéristiques seront les mêmes, mais cette fois, l’éthique sera au rendez-vous.
En cosmétique conventionnelle cependant, il reste impossible de savoir si le squalane utilisé provient ou non d’un animal.
Et vous ? Le saviez-vous ? Qu’en pensez-vous ?
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