Longtemps les produits cosmétiques ont été testés de manière courante sur les animaux afin d’évaluer, entre autre, leur toxicité et agressivité pour la peau. Mais depuis quelques années, de nombreuses marques affichent des logos et publient des messages indiquant qu’elles ne testent pas leurs produits sur les animaux.
Cela soulève quelques questions : Qui teste encore ses produits sur les animaux ? Cela est-il encore permis ?
Au sein de l’Union Européenne, la réponse semble plutôt simple. Une directive dans le sens de l’interdiction a été validée depuis 2003. Elle est entrée en application en mars 2009, quand l’Union a banni les tests d’innocuité sur animaux (photo toxicité, irritation cutanée, etc.). Puis en mars 2013, cette interdiction a été étendue.
Depuis, l’UE interdit de :
– tester des produits finis ou des matières premières cosmétiques sur les animaux,
– vendre des produits cosmétiques testés sur animaux,
– importer des produits cosmétiques ayant été testés sur animaux.
A priori, il serait donc impossible de trouver en France, dans le commerce, des produits ayant fait l’objet de ce type de test. N’est-ce pas ?
Pas tout à fait.
Malheureusement, il existe encore quelques zones d’ombre.
La principale porte sur les ingrédients multi-usages ou issus de l’industrie pharmaceutique. Les tests sur animaux n’étant pas interdits dans le domaine médical, un ingrédient développé dans ce cadre pourra y être testé sur animaux, et pourra être ensuite utilisé en cosmétique.
Ce n’est donc pas un chapitre tout à fait clos. De ce fait, il est encore utile de rappeler que ces tests peuvent exister.
Si vous êtes sur le point d’acheter un nouveau soin aux vertus ultra technologiques et que le doute vous envahit, prenez le temps de vous informer et de vous rassurer. Ou alors, optez pour une alternative bio. Celle-là, c’est sûr, ne contient aucun élément ayant causé de souffrance animale.
Sébastien
Bonjour et merci pour votre article ! Je suis toujours heureux de voir du contenu sur ce sujet car plus il y en aura plus les consciences s’éveilleront et plus les laboratoires seront obligés de trouver d’autres solutions s’ils veulent que nous continuions à acheter leurs produits.
Merci encore et à bientôt !