Dans le milieu de la cosmétique, certains rapports ont tendance à regrouper cosmétiques « inspirés de la nature » et cosmétiques naturels et biologiques dans les mêmes statistiques. Ce que cela signifie, c’est que certains considèrent que les produits se réclamant (à juste titre ou non) du végétal sont identiques aux produits certifiés. Est-ce bien juste ?
S’il fallait résumer notre vision de la chose en une phrase, ce serait celle-ci : Chez Antonin .B, nous croyons qu’il y a de la place pour tous MAIS la clarté est essentielle.
Dans un monde aussi vaste, avec 7 milliards d’êtres humains, tous ayant leur personnalité et leurs opinions propres, il devrait y avoir de la place pour tout le monde. Bien sûr, nous avons une préférence pour le véritable bio car il correspond à notre vision et nos idéaux. Mais nous comprenons également les limites que cela implique et nous devons accepter le fait que tout le monde ne se sente pas concerné par le bio. Alors, oui, il y a une place pour la cosmétique conventionnelle. Même avec leurs failles et ce que nous percevons parfois chez eux comme du cynisme, les acteurs du conventionnel restent légitimes.
Cependant, lorsqu’il s’agit de cosmétiques conventionnels qui veulent se parer des habits du green et du durable, c’est plutôt rageant (non, le terme n’est pas trop fort).
Ce que l’industrie perçoit comme un petit amalgame sans conséquence n’est que pure et simple déception.
1. Le greenwashing, c’est de la concurrence déloyale
Les marques qui se soumettent au procédé très exigeant de certification bio et naturel investissent beaucoup d’argent, de temps et d’efforts.
Les organismes certificateurs ne sont pas gratuits. Le procédé demande des centaines (voir des milliers) d’euros chaque année.
Egalement, les marques qui choisissent de passer au bio doivent obtenir des permissions pour à peu près tout : cela va du choix des fournisseurs aux produits d’entretien du laboratoire où a lieu la fabrication.
En plus de cela, il existe de sérieuses limites à l’usage de certaines matières premières dans les cosmétiques certifiés biologiques.
Lorsque des entreprises décident « d’emprunter » l’image de la cosmétique biologique pour vendre des produits qui ne sont pas passés par les processus longs, coûteux et limitant mentionnés plus haut, cela semble peu honnête. Il ne paraît pas juste de les laisser profiter des avantages du bio sans contribuer à cette cause ou même faire quoi que ce soit pour le mériter.
2. Le greenwashing ressemble beaucoup à de la fraude
Le greenwashing fait passer des produits conventionnels comme propre et naturels à des personnes non spécialistes. En d’autres termes, il tire avantage de la confusion du consommateur pour lui vendre quelque chose dont il ne veut pas.
Il est tout à fait acceptable de vendre du conventionnel à des personnes désireuses d’acheter des produits conventionnels. Mais il est très différent de vendre du conventionnel à des personnes à la recherche d’alternatives plus vertes. Il s’agit d’une démarche mensongère.
Aujourd’hui, des entreprises réellement engagées dans la cosmétique biologique demande que le clair soit fait. La Soil Association (équivalent Ecocert au Royaume-Uni) débutera une campagne sur la question en septembre prochain.
Et vous ? Qu’en pensez-vous ?
Est-ce un problème pour vous ? Quelle solution pourrait arranger cela ?
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