Lorsque l’on parle de cosmétiques naturels, on pense parfois à certaines publicités : des spots où domine le vert et où l’on vente les grandes qualités du « végétal ». Malheureusement, il ne s’agit pas toujours de produits réellement naturels.
Le terme « naturel » n’étant pas réglementé en Europe, certains acteurs du marché cosmétique cherchent à en profiter pour détourner le concept ou tout simplement tromper le consommateur.
Ils n’hésitent pas à mettre en avant les ingrédients naturels présents dans leurs formules (en aussi petite quantité soient-ils) et font totalement l’impasse sur la présence de produits controversés ou potentiellement nocifs.
C’est là que l’on parle de greenwashing, ou d’écoblanchiment (bien que le terme soit beaucoup moins répandu). Cette tendance à faire passer pour naturel et écologique un produit qui a tout d’un cosmétique conventionnel. On trouvera par exemple dans certains produits lessivés au vert l’allusion à un extrait de plante bio alors que le produit contient par exemple des parabens et/ou des ammoniums quaternaires (interdits dans la cosmétique certifiée biologique).
Il ne s’agit pas ici d’accabler la cosmétique traditionnelle. Elle représente un choix tout à fait valable pour ceux qui décident d’y adhérer en connaissance de cause. Le problème du greenwashing, c’est la tromperie : le fait de déguiser la même proposition pour la présenter comme une alternative nouvelle, propre et éthique.
Connaissiez-vous le mot écoblanchiment ? Avez-vous déjà été victime du greenwashing ?
Laissez-nous un message ou répondez sur Twitter #AntoninB #Greenwashing !