Dans l’univers cosmétique, nous oublions parfois à quoi servent les produits dits de beauté. Nous voulons trop souvent modifier et masquer alors qu’il convient de soigner et agrémenter.
C’est une vision qui décrit assez bien notre rapport à notre propre beauté. Nous voulons nous corriger, nous reformater en quelque sorte pour rentrer dans un moule. Et cela, nous l’avons appris très (trop) tôt ; dès les premières années de notre apprentissage de la vie.
Au détour d’un blog, voici qu’apparaît Carole, une Pin-up, française et bio qui plus est. Elle prône l’amour de soi comme LA base de la beauté et du bien-être. Le concept est tentant mais paraît un peu surfait. Tout le monde le dit mais personne ne sait vraiment ce que veut dire l’amour de soi.
Elle concrétise alors les choses et propose de traiter sa personne comme si on avait face à soi l’enfant que l’on était.
A ce moment-là on ne peut s’empêcher de penser à cet enfant : des rêves plein les yeux, des peurs aussi ; mais au-dessus de tout cela, pour une petite fille, l’envie de ressembler à Maman… d’être aussi belle, de répéter ses gestes jusqu’à devenir comme elle en tout point.
Et là, nous nous rendons compte que nous avons effectivement répété tous ses gestes, mais aussi tous ses mots… tous ses regards sur elle-même. Tout cela, nous l’avons intégré et accepté pour nous-mêmes.
Bien entendu, les femmes n’ont pas le monopole des héritages empoisonnés. C’est une histoire qui se vit également au masculin. Seulement elle touche beaucoup moins à cette recherche de perfection esthétique qu’on retrouve chez les femmes.
Homme ou femme, pourquoi ne pas s’accorder quelques minutes d’indulgence par jour ?
Au lever par exemple ; ce moment où se dessine le reste de la journée. Pourrions-nous nous prendre par la main au sortir du lit ? Nous maintenir dans un moment de paix, le temps d’un petit déjeuner paisible ? Poser sur nous-mêmes un regard bienveillant lorsque nous choisissons notre tenue, notre coiffure…
Une tenue qui ne convient pas à un enfant, on la lui change. Tout simplement. Sans question. Sans critique. Essayons de nous rappeler que nous avons été cet enfant et que, quelque soit notre âge, nous avons encore droit à cette indulgence.
Le point de vue de Carole (Pin-up Bio) vous a-t-il convaincu(e) ? Que diriez-vous aujourd’hui à l’enfant que vous étiez ?
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